6.2.10




Chaque nuit est un rendez vous,

Impossible, fantasmé, révolu...

Lorsqu'il ferme les yeux,
c'est pour La retrouver,

tantot le long de grandes avenues,
lui courant après avant qu'elle ne disparaisse
dans la foule qui se fait de plus en plus dense...
tantot dans de vertes plaines,
herbes folles au vent,
dansant et virevoltant,
Nue...

Depuis des jours,
elle se fait lointaine,
silhouette,
intouchable,
mais c'est bien elle,
son parfum,
ses cheveux ondulant sauvagement,
les lignes de son corps s'entremêlant dans un élan fou

poème à elle seule...

Il s'approche enfin...
la serre dans ses bras,
son parfum, son coeur qui accélère
étreinte qui ralentit le temps.
Il lui embrasse les yeux,
ses joues au teint cerise,
sa bouche clémentine...

Et soudain, au loin il l'entend
l'éternel signal, le cri strident d'électronique...

Elle lui échappe, devient floue,
pour disparaitre dans une obscurité naissante...

Il ouvre les yeux,
seul,
attendant le prochain rendez vous...

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